samedi 23 février 2013

Délices de jadis : #1 2001


En 2001 , j'avais 8 ans . Je passais ma vie dans mon jardin en hauteur à touiller des soupes aux feuilles de sapin dans un seau en plastique . A cette époque la notion de diététique , d'équilibre , de nutrition on en a fichtrement rien à cirer . Encore carnivore à l'époque ( enfin pour ce qui est des spaghettis bolognaise et du poulet aux carottes râpées du moins ) , j'étais comme tous les gamins à cet âge , autrement dit je ne mangeais pratiquement aucune verdure et festoyais comme un roi à 4h . Cette orgie d'hydrates de carbone était vitale pour vaquer à mes occupations ( plus hyperactive tu meurs ) : des grands jeux aux scénarios ultra élaborés , des aventures fantastiques où l'imagination était sans limite. Avec ma grande soeur et deux soeurs que je connaissais depuis la maternelle , tout était permis . Ce furent les après midi cocktails de toutes les couleurs , les goûters géants organisés comme un self service dans la cuisine que l'on dégustait dans le préau improvisé en cabane d'été. Je m'en souviens avec précision . C'était deux mois avant la fin du monde en direct à la télévision ( le 11 Septembre) . A la télé , on regardait des clips comme Phoenix ou Destiny Childs en mélangeant plusieurs sortes de croquettes  Kellogs. Voici la nourriture fétiche de l'époque , réactualisée version 2013 plus élaborée avec conseils diététiques avisés :

 Les chocos bio au chocolat noir.

Extrêmement énergétiques , ces chocos sont faussement diététiques sous couvert de leur étiquette bio bienfaisante et de la présence de chocolat noir . Riches en fer et magnésium , ces biscuits sont à consommer avec modération et en petite quantité en raison de leur richesse en lipides. En 2013 , j'ai découvert une version sans sucres Gaylord Hauser au froment avec un goût identique , des matières grasses non hydrogénées et une addition calorique moins salée. A bon entendeur.


Les meringues à la fraise . 

Contrairement aux idées reçues , les meringues sont certes extrêmement sucrées mais leur faible poids et leur teneur quasi nulle en lipides leur confère une densité énergétique moindre. En version miniature et maison , elles constituent un dessert tout à fait acceptable à la place d'un fruit , saupoudrées sur un fromage blanc nature par exemple . Possibilité de faire ces meringues avec de l'édulcorant de cuisson pour les diabétiques ou les paranos des calories.


 La tarte tomate/moutarde. 

Une tarte sans "appareil" ( autrement dit sans oeufs , donc avec moins de cholestérol et de graisses saturées) rapidement préparée. Le mieux est de préparer sa pâte avec une farine aux céréales et un petit suisse O % si vous traquez les graisses animales , mais une pâte brisée est tout à fait acceptable compte tenu de la légèreté de la recette ( ne soyez pas cinglé comme moi non plus!). A la place du rab de fromage râpé habituellement saupoudré à la fin , j'ajoute une bonne quantité d'herbes de provence à la place et de gomasio.



La purée de carottes potiron .

Un de mes plats favoris  les jours de "Fajitas" ( que je détestais à l'époque). Très facilement assimilable , la purée de carottes a néanmoins un indice glycémique assez élevé . L'astuce réside dans le choix d'une purée sans pommes de terre au profit d'une "écrasée de potiron/carottes" , à parsemer d'épices , pour encore plus de saveurs et de bénéfices nutritionnels , à accompagner d'un poisson blanc vapeur et d'un filet de jus de citron par exemple.

 

Le lait à la menthe. 

Un goûter ou un dessert idéal qui rappelle les vacances en Angleterre . Comme nos amis les britanniques , la menthe fait partie intégrante de l'alimentation familiale , ça me rappelle les Aero de l'époque ( pour les nostalgiques une version française moins junk existe ici). Version light avec un sirop à la stévia et du lait écrémé et le jour est joué.



Le pamplemousse rose.

Je précise rose car c'était ma variété préférée à l'époque ( la plus sucrée évidemment) . Aujourd'hui je les préfère plus amers bizarrement.


Les brochettes de légumes au four . 

Une recette très simple et très saine car pratiquement exempte de matières grasses à l'origine accompagnée de poulet , dont j'aurais pu très bien me passer à l'époque. Je mangeais toujours les gros champignons en dernier , parfumés au cumin , curcuma ou paprika. 
 Pik Croq. 

Le must du pique-nique de l'époque . Je mangeais tellement de gruyère que j'étais abonnée aux aphtes toute l'année . Aujourd'hui j'ai tenté une version au Carré frais O% et fais mes gressins moi même au son d'avoine . C'est différent mais tout aussi bon et les aphtes ne sont plus que de l'histoire ancienne.


La salade de pâtes au surimi . 

J'ai eu une grande période surimi . J'avais vu à la télé qu'Ophélie Winter en mangeait au petit déjeuner ( vous aurez appris quelque chose aujourd'hui ) , c'était le début des régimes protéinés. On achetait des barquettes de salades de pâtes au surimi , avec beaucoup de poivrons rouges , une sauce moutardée et trente six mille herbes non identifiée. Aujourd'hui je cherche toujours à recréer cette recette industrielle inégalable.


Le "Triton". 

J'avais mal compris à l'époque que cette salade n'était pas réellement du "triton". Grosse déception , je pensais à chaque fois déguster un plat bien aquatique. Il s'agit d'une simple salade de riz au thon , tomates, maïs , haricots verts , beaucoup de jus de citron , huile d'olive. Un équilibre parfait pour un maximum de saveurs. La version n'a pas changé depuis 2001 , peut être juste le riz qui est devenu semi complet.

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